Les uns et les autres, nous avons tous constaté, quels que soient les gouvernements, l'indigence des études d'impact qui se contentent d'aligner deux ou trois banalités assorties de quelques chiffres, éléments qui orientent la réflexion et qui lui nuisent.
Au-delà du temps que nous pourrions consacrer à les analyser plus en profondeur, se pose la question de la capacité du Parlement à mener une contre-expertise. Pourquoi ne pourrait-il pas consulter des institutions comme la Cour des comptes ou l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) ou même avoir recours à des cabinets extérieurs ?
Si nous ne pouvons achever ce chantier avec la réforme en cours du Règlement, il faudra le poursuivre. On ne peut dignement légiférer avec des éléments aussi insuffisants que ceux qui figurent trop souvent dans les études d'impact et je ne parle pas seulement de la période actuelle.