Je vous remercie, mesdames, pour vos exposés. Je suis une ancienne travailleuse sociale. J'ai assumé différentes responsabilités au fil de ma carrière. Nous nous reverrons, car je suis chargée, avec une collègue sénatrice, de la mission sur l'adoption. Je souhaitais revenir sur la loi de 2016, pour savoir si elle a permis des avancées. Avez-vous identifié des freins ? Je me rappelle le cloisonnement entre services, ne serait-ce qu'au niveau des départements, entre la PMI, l'ASE et l'action sociale. Dans notre société, la pauvreté va grandissante pour un grand nombre d'enfants. Aujourd'hui, peut-être encore plus qu'hier, il faudrait des liens et des passages encore plus forts entre les différents services, voire, évidemment, avec les associations et avec les partenaires que sont l'éducation nationale, la justice, etc. Ainsi, nous pourrions créer – peut-être existent elles déjà – des formations partagées, qui permettrait, au minimum, même si l'éducation nationale n'est pas présente dans les MDE, que les personnels soient formés pour accueillir les enfants et leur permettent une évolution correcte. Le nerf de la guerre me semble être l'échange de pratiques, des formations conjointes, pour permettre aux professionnels de l'enfance et de l'adolescence de pouvoir accompagner au mieux ces enfants et ces familles, avec toujours en ligne de mire le projet et l'intérêt fondamental de l'enfant.