Je voudrais renchérir sur ce qu'a dit, entre autres, Paul Molac. Il a été question d'équilibre au début de notre discussion. Or nous avons là un sujet d'équilibre. Je crois qu'il est important que diverses expressions puissent exister. À un moment où nos concitoyens sont quand même très détachés de la politique, si l'on recentre les groupes sur une ou deux opinions ou écoles de pensée, je ne suis pas sûr que l'on servira la démocratie et que cela aidera au bon fonctionnement de cette Assemblée. Il est incohérent de nous dire que les groupes sont « techniques » et de vouloir réaugmenter le nombre minimal de membres – ils seront plus techniques encore. Tout cela n'a donc pas beaucoup de sens, et je crois qu'il faut en rester là. Le passage à quinze membres date de 2008, à la suite de la révision constitutionnelle voulue par Nicolas Sarkozy. Il y a aussi un moment où il faut avoir de la cohérence en politique : ce qui était bien en 2008, on peut penser que ça l'est encore. S'il y a huit groupes, tant mieux. Au moins on peut s'exprimer, et que huit groupes s'expriment ne me choque pas personnellement.