Je crois qu'il y a en fait deux visions qui s'opposent. Il y a une vision binaire selon laquelle on est dans l'opposition ou dans la majorité, et une autre, qui m'avait plu chez Emmanuel Macron, au départ en tout cas : c'était que l'on vote en son âme et conscience et qu'il peut y avoir des circonstances dans lesquelles on va soutenir le Gouvernement et d'autres cas où on ne va pas le soutenir. Quand j'ai été élu, au premier tour, et que je suis arrivé ici, les journalistes me sont tombés dessus en me disant : « vous venez d'être élu dans cette nouvelle majorité et vous allez donc faire tout ce que M. Macron veut ». Je les ai regardés, un peu interloqué car ce n'était pas comme cela que je voyais les choses. Quand une mesure est bonne, je la vote, et quand elle n'est pas bonne, je ne la vote pas, et puis c'est tout.