J'ai le sentiment que nous sommes incorrigibles. Comme l'a dit M. Gosselin, on définit politiquement la logique de majorité et d'opposition au sein des conseils municipaux selon les votes pour l'élection du maire, la composition du bureau municipal, et ensuite le vote du budget. Par ailleurs, il y a des évolutions possibles au cours d'un mandat. La logique du groupe, notamment en sociologie, est une logique d'appartenance, de sentiment d'appartenance. Il peut y avoir des personnes qui, à un moment, souhaitent évoluer, constituer un groupe ou en quitter un pour en rejoindre un autre. Il ne faut pas introduire de la rigidité dans ce domaine, alors que chacun se déclare aujourd'hui comme il l'entend : un groupe peut déclarer qu'il est d'opposition ou minoritaire. En cette matière, je trouve que la souplesse ne pose aucun problème. On ne doit pas instaurer de la rigidité là où nous n'avons aucun intérêt, ni les uns ni les autres, à en créer.