Notre amendement tend à supprimer cet article, sans pour autant que nous soyons totalement contre lui. Nous voulons simplement mettre en avant le respect des non-inscrits, qui sont des députés de la Nation comme tous les autres. Je ne saurais revendiquer un droit de parole pour chacun et en priver les non-inscrits.
Cela étant, l'organisation des parlements est telle que les groupes ont forcément un peu plus de poids et de moyens, ce qui ne me paraît pas illégitime. Même si je ne cherche pas à « collectiviser » le fonctionnement de l'Assemblée nationale, je crains que cette disposition, comme celle qui a été votée tout à l'heure s'agissant du Bureau de l'Assemblée, ne débouche, à force d'élargir le cercle, à un alourdissement du fonctionnement.
On veut dégager du temps en nous privant éventuellement d'un peu, voire beaucoup, de temps de parole, qui serait donné à d'autres ? Fort bien, mais, en réalité, on risque d'alourdir le fonctionnement et d'aller ainsi à l'encontre du but recherché. C'est ce que nous voulons mettre en avant dans le débat et dans la discussion.