Peut-être nous rejoindrez-vous pour condamner moralement de tels agissements. Malheureusement, il s'agit non pas d'un écart de conduite, mais d'un système. En effet, on pourrait parler aussi du groupe Carrefour, où 3 000 emplois sont menacés, et de beaucoup d'autres.
Condamner ne suffit plus, il faut des actes ! Monsieur le ministre, allez-vous arrêter de donner des chèques en blanc ? Allez-vous exiger des contreparties aux milliards d'argent public que vous versez à ces groupes ? Allez-vous enfin les obliger à prendre leurs responsabilités, à investir pour anticiper les évolutions, à sauvegarder l'emploi et, rêvons un peu, à payer leurs impôts ?