Nous le savons, une meilleure connaissance des violences sexistes et sexuelles permettrait d'améliorer et d'adapter les réponses à apporter aux femmes qui en sont victimes. Le présent amendement vise à préciser que le dispositif de signalement a aussi pour objet de contribuer à la production de statistiques sur les faits de violence signalés. Tel est déjà le cas de la cellule d'écoute Thémis, installée par le ministre de la défense en avril 2014. Elle nous permet aujourd'hui de dresser un état des lieux des violences sexistes ou sexuelles qui se produisent au sein de l'armée. L'objectif est de créer des outils qui nous permettront non seulement de mieux comprendre les mécanismes des violences sexistes et sexuelles, mais aussi de les quantifier et de les analyser, afin d'élaborer des stratégies plus performantes pour lutter contre ce fléau.