Lorsque j'étais chef d'entreprise, plusieurs obligations de transparence m'incombaient. L'une d'entre elles, à laquelle je tenais, consistait à publier les dix plus grosses rémunérations et leur répartition entre les femmes et les hommes. Il s'agit d'un sujet de société majeur, fondamental pour l'égalité entre les femmes et les hommes.
Ce serait la moindre des choses que l'exigence de transparence de l'argent privé vaille également pour l'argent public. Je suis attaché à la haute fonction publique mais aussi à l'exigence de transparence – que les politiques s'imposent d'ailleurs déjà. L'amendement prévoit donc que les autorités administratives indépendantes et les ministères publient le montant de leurs dix plus grosses rémunérations en précisant le nombre de femmes et d'hommes composant ce groupe.