Aujourd'hui, l'initiative est valide, nul ne saurait la discuter et elle doit être mise en oeuvre sans délai et dans le respect du droit. Mais encore faudrait-il pour cela que votre ministre de l'intérieur, qui a refusé de rencontrer cinq présidents de groupes parlementaires, se décide à mettre à la disposition des Français les outils de recueil de leur expression. C'est en effet lui qui doit « mettre en oeuvre, sous le contrôle du Conseil constitutionnel, le recueil des soutiens ».
Monsieur le Premier ministre, les textes sont clairs : le ministre de l'intérieur ne peut se contenter de répondre qu'il dépend du Conseil constitutionnel. Ces manoeuvres dilatoires doivent cesser. Il y va du respect de la loi et de la loyauté de la procédure.