Nous évoquons une même qualité de soins.
Pour nous frontaliers comme pour les gens qui voyagent – car on parle beaucoup des premiers, mais il ne faut pas oublier tous ceux qui prennent leurs vacances en Allemagne, en Suisse ou en Belgique – il n'est même pas imaginable que nous ne votions pas ce projet de loi.
Restent cependant quelques petits soucis. Vous les connaissez, monsieur le rapporteur. Je pense d'abord à la démographie médicale, c'est-à-dire à l'attrait que peut présenter la Suisse. Tout le monde ici sait que l'un de nos collègues, qui n'est pas présent, ce soir, est radiologue en Suisse. Il est plus attrayant d'exercer en Suisse, et probablement aussi au Luxembourg.
La démographie médicale fait donc qu'il nous faut essayer de conserver un ensemble de médecins sur notre territoire. À l'inverse, les Luxembourgeois, et je tire cette réflexion de la lecture de votre rapport, cher Bruno, sont plutôt contents de venir se faire soigner en France. D'ailleurs, la balance commerciale entre la France et le Luxembourg est dans ce domaine très positive pour la France.