Trois ou quatre questions de mes collègues ont concerné le climat. Cette question est de plus en plus prégnante. Il est beaucoup question du fléchage de vos investissements et à l'inverse, il est noté qu'une bonne partie de vos investissements actuels vont vers des activités qui ne sont pas favorables au climat, dans les secteurs traditionnels des grands investissements internationaux d'extraction et de distribution d'énergies fossiles, le secteur automobile industriel, intensif en énergie et producteur d'électricité. Quelle est votre réflexion ? Vous faites des investissements vers les secteurs de la transition écologique, mais certains secteurs, aujourd'hui, ne sont pas favorables. De la même façon, lorsqu'on raisonne, en France, sur l'investissement dans la transition écologique, on réfléchit aussi aux niches anti-écologiques. Cette même question se pose. Comment approchez-vous l'éventuelle création d'une banque européenne du climat, au milieu de l'ensemble des organismes financiers ?