C'est une notion que l'on commence à prendre en compte au niveau national. Il est vrai que le pacte de Cahors nous a poussés à réfléchir à ces questions. Auditionnée par la mission Richard-Bur, l'ANDASS a proposé d'adosser un certain nombre de contrats passés avec les territoires, qui seraient ainsi neutralisés par rapport à l'objectif de limitation à 1,2 %. La réflexion est en cours avec Olivier Noblecourt.
Il est aberrant de devoir mener des politiques contraintes d'un côté quand, de l'autre, l'État incite à dépenser davantage, sur nos propres compétences ! Nous nous sommes vus obliger de refuser des crédits que la CNSA nous offrait dans le cadre de la conférence des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie, parce que la trajectoire de Cahors ne prenait en compte que les dépenses ! Il en va de même pour l'autisme, pour le handicap. Ce sont deux discours différents que l'on tient : quel sens cela a-t-il si l'on ne se met pas d'accord sur les politiques à développer au niveau national ? C'est une aberration, que les professionnels peuvent percevoir au niveau qui est le leur.