Je considère que si une querelle politique est aussi vive, c'est évidemment qu'elle a des racines historiques. Au-delà d'un simple outil fiscal, le débat sur l'ISF oppose deux visions de la Nation, de la société et de l'économie, comme l'a souligné M. Mélenchon : d'un côté, Voltaire et son éloge de la prospérité, de l'autre, Rousseau et son éloge de la frugalité ; d'un côté, Tocqueville et son éloge de la société libre et du commerce, de l'autre, Marx et sa détermination à taxer le capital. Dans cette majorité, nous serons résolument du côté de Voltaire et de Tocqueville, du côté de la liberté, du commerce et de la prospérité.