Nous allons donc, à la suite de notre débat, supprimer l'ISF. Nous allons libérer plus de 3 milliards d'euros qui, nous le pensons, iront vers l'économie productive. La question qui animera notre débat est de savoir si dans une économie ouverte comme la nôtre où le capital circule et s'investit librement, on peut estimer que cet argent ira bien à l'économie réelle : aux entrepreneurs, à ceux qui créent des emplois. Nous le pensons. Il y a une vraie différence d'approche entre ceux qui croient qu'il faut systématiquement flécher, guider, fixer des normes et des règles, et détruire la confiance, et ceux qui pensent au contraire qu'il faut libérer, soutenir, construire cette confiance, parce que c'est ce qui fait la force de notre économie. Nous faisons le choix de la liberté, de la confiance et du nouveau monde fiscal, et je pense que cela se traduira demain par plus de croissance et plus d'emplois.