Merci à toutes et tous. Les sujets sont variés, certains m'ont fait rêver, comme l'UMJ pédiatrique, dont je rêverais pour tous les territoires. Malheureusement, on en est encore loin : chez moi, on est en train d'ouvrir une UMJ tout court. C'est dire qu'il reste du travail.
Je voudrais revenir sur la PMI, où il semble, de même – vous nous direz ce qu'il en est –, que l'on soit loin de pouvoir répondre aux besoins. Toutes les auditions que nous avons conduites ont fait ressortir un manque de professionnels, que ce soit en PMI ou en pédopsychiatrie. Cela semble très inquiétant pour la prise en charge de ces enfants. J'aimerais donc savoir si vous avez détecté des solutions, ou des organisations palliatives à mettre en place, que ce soit avec l'aide de personnels infirmiers, qu'il faudrait peut-être renforcer, ou de psychologues… Nous devons chercher les moyens de répondre aux besoins de tous ces enfants qui passent par vos services.
J'aimerais aussi savoir comment les professionnels de la PMI travaillent avec les autres services départementaux, car c'est, là aussi, un point important. J'ai bien entendu votre insistance, madame Vabres, sur l'importance des pôles ressources. J'en suis convaincue, d'autant plus que certains des médecins que j'ai rencontrés avant vous se sont montrés très inquiets devant la procédure d'IP. Ils ne savent pas forcément comment elle doit être engagée, ni dans quels cas ils sont tenus de le faire, et ils s'interrogent sur les risques que cela entraînerait pour eux. Je voudrais donc vous entendre sur ce point.
Quant à la pédopsychiatrie, je connais plusieurs cas d'enfants qui relevaient de l'aide sociale en France, et qui ont été envoyés en Belgique. J'aimerais comprendre pourquoi nous sommes obligés d'envoyer nos enfants vers cette filière belge de la protection de l'enfance. Qu'est-ce qui manque pour les accueillir chez nous ?