Cet amendement sort du champ accoutumé de nos discussions de ce soir et part d'un constat simple : la filière de pneu rechapé en France est totalement sinistrée. Il ne reste plus qu'une entreprise active chez nous dans ce secteur ; la quasi-totalité des pneus rechapés utilisés dans notre pays est importée et de qualité plus ou moins médiocre. Alors que cette entreprise française a su au contraire élever le niveau de qualité et que le rechapage permet d'économiser de la matière première et de l'énergie, il nous a semblé intéressant de pouvoir donner un petit coup de pouce à cette filière.
C'est pourquoi notre amendement propose qu'à qualité et prix équivalents, les structures publiques, lors du renouvellement des pneumatiques de leur flotte, procèdent à une étude – ce n'est donc pas une obligation – des alternatives durables existantes, en l'occurrence de l'opportunité que représente le pneu rechapé de qualité. Cette démarche favoriserait une économie de CO2 ainsi que le développement économique sur notre territoire.
Je précise que l'entreprise dont j'ai fait état n'est pas située dans mon département…