Vous vous trompez. Monsieur le président, pour avoir sous la précédente législature souvent présidé les travaux de cette Assemblée – nous étions alors dans le même groupe ! – je sais que des compromis, des accords largement majoritaires, voire même des consensus sont possibles. Vous le savez, le débat est toujours source de richesse. La parole est fondatrice, chaque mot crée un monde.
Dans cette Assemblée, parce que notre démocratie s'est consolidée au gré des crises et des épreuves, nous nous enrichissons de la gestion de nos désaccords et de nos contradictions.
Avec votre réforme du règlement, vous prenez un risque : celui de voir la parole s'exiler hors du Palais Bourbon.