Vous êtes la majorité. Votre devoir est d'encourager la parole, d'accepter le libre débat.
Je viens de détailler des arguments juridiques et d'opportunité, comme le requiert une motion de rejet préalable. Mais au-delà, notre devoir est de préserver une démocratie vivante, de faire en sorte que le Parlement demeure un lieu d'échanges. À ce stade, cela passe par l'adoption de cette motion, pour ensuite, de façon consensuelle et sous votre autorité, monsieur le président, reprendre ce travail et répondre aux exigences d'efficacité mais aussi de clarté, de sincérité et de liberté que nous devons tous porter. Le groupe Socialistes et apparentés y est prêt.