Si nous devons parvenir à un consensus et partager nos points de vue, c'est en séance publique que nous y parviendrons. Cela est souhaitable, et j'espère que chacun ici aura à coeur d'y travailler.
Par-delà ces considérations, j'aimerais rappeler l'exigence d'efficacité du travail parlementaire qui s'impose à nous. Nos débats ne sont pas nécessairement très compréhensibles pour ceux qui assistent à notre séance cet après-midi. Or ce que nous faisons là est fondamental, car la fabrication de la loi, son examen dans le cadre d'un débat et son vote, ont lieu ici.
Nous avons fait un choix, qui est une grande révolution. Dorénavant, nous favoriserons le travail en commission, car l'essentiel du débat y a lieu. Il convient d'éviter les répétitions en séance publique, afin de rendre notre travail plus efficace et plus compréhensible pour nos concitoyens.
La crise de confiance, évoquée à l'instant par M. Castellani, se nourrit du spectacle d'un hémicycle vide et de procédures difficilement compréhensibles, voire absconses.
Le texte comporte des avancées importantes, notamment en matière de droits des oppositions, quoi qu'on en dise. En l'espèce, c'est le groupe majoritaire qui fera les frais de la réforme ! Il s'agit d'un équilibre nécessaire.
Nous allons avoir un débat. J'espère qu'il permettra de parvenir au consensus que nous cherchons. Il y va d'une règle commune que nous devons accepter. Nous n'y parviendrons pas par le biais d'un renvoi du texte en commission, que le groupe majoritaire ne votera pas.