Je rappelle cela à l'intention des plus jeunes.
Deuxièmement – je ne dis pas cela parce que je suis le président du groupe Libertés et territoires – , j'ai bien senti que c'était le dernier-né, le Petit Poucet, qui semblait causer quelques problèmes. Si on place la barre à 5 % du nombre des membres de l'Assemblée, le groupe Socialistes et apparentés et le groupe UDI, Agir et indépendants ne tiendront plus qu'à un fil, puisqu'ils ont vingt-neuf membres. Il était élégant de votre part de fixer le seuil à vingt-neuf députés mais, s'ils perdent un membre, leur groupe disparaît. Peut-être votre grand fantasme est-il de revenir à trois ou quatre groupes parlementaires à l'Assemblée nationale ? Je ne pense pas que le débat démocratique s'en trouverait amélioré.
Troisièmement, je précise à l'intention de ceux qui nous écoutent que nous disposons d'une enveloppe financière constante. La création d'un groupe n'entraîne pas un euro de dépenses supplémentaires.