La répartition des présidences des commissions à la proportionnelle des groupes se fait depuis longtemps au sein de la Diète fédérale d'Allemagne. Il s'agit là d'« une courtoisie qui ne coûte pas cher », pour reprendre les mots de Joseph Barthélemy, mais dont le mérite serait d'accorder quelque visibilité au pluralisme interne du Parlement. Ainsi, l'Assemblée nationale poursuivrait le mouvement engagé en 2007 avec l'attribution de la présidence de la commission des finances à l'opposition parlementaire. À moyen terme, une telle innovation serait facilitée par une légère augmentation du nombre de commissions, dont le nombre est strictement contingenté depuis 1958.