En 2007, le Président de la République avait souhaité que la majorité permette à l'opposition de présider la commission des finances, comme c'est le cas, au Bundestag, de très longue date. En 2009, on a cristallisé cet usage dans le règlement de l'Assemblée nationale afin de faire suite à la révision constitutionnelle de 2008.
Le budget de la sécurité sociale excédant celui de l'État, il serait opportun que la présidence de la commission des affaires sociales soit, de même, attribuée à l'opposition ; en l'espèce, le « parallélisme des formes », pour reprendre l'expression de Jean-Jacques Urvoas, s'impose, d'autant que la fonction de rapporteur général de cette commission a été créée durant la précédente législature. Il s'agit de donner à l'opposition davantage de pouvoir, de visibilité et de capacité de contrôle.