Notre collègue a eu raison de souligner l'importance du rôle du Gouvernement – et je ne vise pas le gouvernement actuel plus qu'un autre. Toute la difficulté réside dans la dépendance dans laquelle se trouve le Parlement par rapport au Gouvernement, qui maîtrise l'ordre du jour – en la matière, nos prérogatives sont bien accessoires.
À défaut de fixer un ordre du jour sur deux mois, comme le propose l'amendement, ce qui me paraît difficilement conciliable avec la réalité politique et celle à laquelle l'exécutif est confronté, nous pourrions au moins nous en tenir à l'ordre du jour établi lors de chaque réunion hebdomadaire pour trois semaines sans que tout soit éventuellement modifié d'une semaine sur l'autre. Peut-être l'engagement du Gouvernement sur trois semaines pourrait-il être plus fort qu'aujourd'hui, même si rien ne peut être gravé dans le marbre ? Ce ne serait déjà pas si mal.