J'appelle votre attention, monsieur le rapporteur, alors que dure cette crise sociale inédite qui a éclaté il y a six mois, née d'un sentiment d'abandon, sur le décalage que nous constatons entre les décisions que nous prenons et leur application sur le terrain. Or nous pouvons nous faire épauler par les services de très grande qualité de l'Assemblée. Ils comptent des personnels d'une grande compétence, capables de vérifier si, oui ou non, ce que nous décidons ici est appliqué sur le terrain. Voilà qui serait un gage de démocratie et d'efficacité. Et c'est ce qu'attendent les Français.
Je ne changerai donc pas un seul mot à l'intervention de Jean-Noël Barrot qui a, de surcroît, souligné que ce dispositif a été imaginé par des députés issus de tous les bancs. Certes, une expérimentation va dans le bon sens, mais la mécanique n'est pas si compliquée à mettre en place ; nous savons comment faire puisque nous avons affaire à des dispositifs bien plus complexes dans le cadre de nos rapports spéciaux. Franchement, puisque nous sommes en train de modifier le règlement, dotons-nous d'un bel outil d'évaluation au quotidien.