Il est fondé sur l'article 58, alinéa 1 du règlement et concerne l'organisation de nos débats.
Nous venons de connaître une suspension de séance un peu compliquée. Nous essayons, dans un esprit d'apaisement, de trouver des terrains d'entente entre la majorité et les oppositions – j'insiste sur le pluriel – car il nous paraît que sur un tel sujet, la modification du règlement de l'Assemblée nationale, il doit exister un certain nombre de passerelles entre nous, que tout ne peut pas se réduire à un vote de la majorité contre les oppositions. Et voilà que, juste après être parvenus, avec quelque difficulté, à reprendre le dialogue et à revenir en séance, l'on passe directement à des votes ! Ce n'est pas possible !
Avez-vous vraiment une volonté de dialogue, de mains tendue ? Mon sentiment est que le rapporteur tente encore de sauver la situation, ce dont je lui sais gré. Toutefois, à l'impossible nul n'est tenu. Si nous devons aller au clash, nous irons au clash ! La majorité fait ce qu'elle veut, elle pourra nous réduire au silence si elle le souhaite : le Conseil constitutionnel sera le garant de la démocratie, alors a tchao bonsoir !
Nous souhaitons avancer. Mais encore faut-il que la majorité soit à l'écoute, et qu'elle cesse de nous humilier !