Je n'entrerai évidemment pas dans les controverses que peut susciter la perspective de la privatisation d'Aéroports de Paris. Cette audition en vue de votre reconduction n'est pas le lieu de le faire.
Les très bons résultats d'Aéroports de Paris témoignent de la qualité de votre action à la tête de ce grand groupe. Je tiens à le souligner, et je m'en félicite. Je parle non pas seulement des résultats sur le plan financier, mais aussi des résultats sur le plan environnemental : ADP, vous l'avez rappelé, accompagne la lutte contre le réchauffement climatique et s'est fixé des objectifs très ambitieux, en particulier celui de réduire de 65 % ses émissions de CO2 par passager entre 2009 et 2020, tout en développant le trafic.
Je veux revenir sur quelques questions que j'ai déjà abordées dans le cadre de la discussion de la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite PACTE, notamment sur l'idée d'un retour à la caisse unique afin que les activités commerciales de plus en plus importantes dans les aéroports de Roissy et d'Orly contribuent, comme il se doit, aux investissements futurs, comme c'est le cas dans beaucoup d'autres pays, et, par conséquent, permettent de modérer les redevances aéroportuaires d'ADP. Quel est votre point de vue ? Nous avions également souhaité redonner à l'autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires tout son rôle, notamment dans l'encadrement des tarifs.
Sujet d'actualité, les chauffeurs de taxi, qui ont manifesté hier devant l'Assemblée nationale, sont confrontés à de très graves difficultés, notamment à cause des conditions dans lesquelles ils sont accueillis à Roissy et à Orly. Les files d'attente, tant des taxis que des passagers qui sortent des aéroports, sont particulièrement longues. Le problème est-il en voie de solution ? Il y va aussi de l'image que nous donnons aux étrangers qui arrivent dans notre pays.
Quant à l'accueil et aux conditions d'accueil des agents de l'État, ne reste-t-il pas beaucoup d'efforts à faire ?