Nous vous avons déjà expliqué les raisons profondes de notre opposition à votre texte. À première vue, cela en surprendrait plus d'un que l'Assemblée nationale vote son propre affaiblissement. Ce genre de comportement est particulièrement rare dans l'histoire politique. Vous réduisez notre temps de parole et notre droit d'amendement, et vous piétinez les droits des parlementaires.
Avec vous, on réglera bientôt les retraites en cinq minutes, la destruction de la fonction publique en deux minutes. Et quoi encore ? Le silence, comme seul remède pour ne pas entendre nos arguments !
Comble de votre grand sens de la démocratie, vous avez voté le texte alors que toutes les oppositions dénonçaient vos méthodes en quittant l'hémicycle.