C'est la parole de ceux qui l'an dernier défendaient le service public du rail, des infirmières, des aides-soignantes, des travailleurs intérimaires, des chômeurs, des militants des quartiers populaires, des militants écologistes en lutte, de tant et tant de gens qui se battent pied à pied contre le monde que vous leur préparez depuis ces sièges rembourrés. Quand donc viendra le moment où vous laisserez une place dans cette République à ces voix maintenues par le mépris ou la force dans le silence ?
Vous vous apprêtez à voter ce texte, à commettre un geste, un de plus, en faveur de vos maîtres.