Il n'a rien de commun avec le précédent. Il s'agit d'un amendement de cohérence. Il précise que les AOM contribuent aux objectifs de lutte contre la pollution sonore au même titre qu'à la lutte contre le changement climatique, la pollution de l'air et l'étalement urbain.
Stéphane Demilly l'a rappelé lors de la discussion générale, 70 millions de citadins européens subissent la pollution sonore. Celle-ci est l'une des premières nuisances de la vie en ville. Son coût social annuel en France est évalué à 57 milliards d'euros. La pollution sonore menacerait sérieusement la santé publique : selon l'Agence européenne pour l'environnement, elle est responsable de10 000 morts prématurées par an en Europe.
Cette proposition s'inscrit dans la continuité des amendements adoptés par la commission du développement durable pour lutter contre la pollution sonore.