Je comprends bien les motivations de ces amendements.
S'agissant de la métropole du Grand Paris, il pourrait être logique qu'elle soit représentée au sein du conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités, mais cela doit faire l'objet d'une concertation avec les collectivités concernées. Au demeurant, la représentation des collectivités au sein du conseil d'administration découle aujourd'hui de leur participation au financement de la mobilité en Île-de-France. Peut-être faudra-t-il y réfléchir plus avant, mais la mesure me semble prématurée. Avis défavorable, donc, aux amendements en ce sens.
Quant à ceux qui visent à permettre la représentation des employeurs au sein du même conseil d'administration, comme l'a dit le rapporteur, les employeurs y siègent déjà par l'intermédiaire des représentants de la chambre régionale de commerce et d'industrie. Assurément, ils jouent un rôle éminent dans les transports franciliens puisqu'ils financent plus de 50 % des services de transport. Mais, là encore, toucher à cet équilibre nécessiterait une concertation préalable avec l'ensemble des acteurs. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.