Il tend à la reconnaissance et, finalement, à la solennisation de la pratique des plus banales qu'est la marche. Cela peut sembler évident, mais il me semble préférable de l'inscrire explicitement dans la loi.
Parmi les différents modes de transport, la marche est le plus fondamental. Elle permet des trajets complets mais il est également fréquent qu'elle débute ou achève un déplacement, ou s'insère au milieu d'une chaîne de déplacements.
S'il faut donner la priorité à la marche, c'est parce qu'elle constitue le mode de déplacement le plus simple, le plus sécurisé et le plus sain, qu'elle est celui qui encombre le moins l'espace public ainsi que celui qui a le plus grand nombre de pratiquants ou de pratiquants potentiels.
L'amendement vise à affirmer, dans la programmation des infrastructures de transport, la place du piéton et de la marche dans le chaîne intermodale, afin que soient préservés les espaces piétonniers mais aussi la capacité de déplacement des piétons et, a fortiori, des personnes à mobilité réduite.