La réflexion de la ministre est pleine de bon sens. Nous avons un but : l'accessibilité. Or, parfois, les moyens financiers exigés sont si énormes que les aménagements ne sont pas réalisés – ce n'est d'ailleurs pas vrai que pour le métro. Et finalement, c'est la personne à mobilité réduite qui en paie les conséquences puisqu'elle ne bénéficie pas du service qui lui est dû. Il nous faut donc nous montrer bien plus pragmatiques en ne créant pas des obligations impliquant des moyens démesurés. Nous y avons réfléchi avec Yann Jondot, un maire handicapé du Morbihan qui se rend dans les communes pour leur expliquer comment faire, quand on n'a pas d'argent, pour avancer réellement.