Je ne chercherai jamais de coupables : les coupables, c'est le droit qui les désigne, ce n'est pas moi ou qui que ce soit d'autre. Mais cette affaire rend plus que jamais légitime et nécessaire une réforme complète de notre parlement. Nous devrions, comme dans d'autres pays, pouvoir commencer les débats budgétaires non pas à la fin de l'année pour les finir la veille du 24 décembre, après moult nuits, mais plus tôt dans l'année. C'est à partir de la loi de règlement qu'il faut commencer à réfléchir de manière intelligence à la structure budgétaire du pays et à ce qu'une majorité faisant preuve de volonté politique peut en faire.