J'entends vos arguments, chers collègues, mais si vous n'êtes pas contre le covoiturage, pourquoi demander la suppression d'un article qui pose un cadre normatif véritablement novateur en faveur du covoiturage ? En sortie de crise et du grand débat, au cours desquels ces questions sont largement revenues, l'occasion nous est ici donnée de retisser le lien social et de panser les plaies d'une solidarité nationale à laquelle vous êtes très attachés. Je ne comprends donc pas votre position.
Ensuite, s'agissant de la prise en charge, Mme la ministre et Mme la rapporteure ont très bien expliqué que cette question sera débattue à l'article 26. De grâce, ne vous contredisez pas : n'étant pas hostiles au covoiturage, acceptez de participer avec nous à la mise en place du cadre normatif prévu à cet article.