Le Gouvernement ne mène pas une politique contre les voitures. Je ne peux vous laisser dire cela. Nous avons engagé l'examen de ce projet de loi en ayant conscience de l'importance du rôle de la voiture pour la mobilité des Français dans certains territoires. Nous souhaitons, en revanche, que les véhicules soient plus propres et plus partagés, et que les routes soient plus sûres.
Après des décennies de sous-entretien, nous vous proposons de nous fixer comme priorité l'entretien et la remise en état des réseaux. Nous en débattrons dans le cadre de la programmation des infrastructures.
Monsieur Pancher, le Premier ministre présentera les orientations de l'acte II du quinquennat la semaine prochaine dans un discours de politique générale : le Président de la République et le Gouvernement souhaitent être à l'écoute des territoires, des parties prenantes, des syndicats. C'est tout le sens, ainsi, de la mobilisation en faveur de l'emploi et des transitions que le Premier ministre a engagée.
Le sujet de la sécurité routière devrait tous nous rassembler.