… et vous êtes prête à dire que le casque n'est pas nécessaire sur les trottinettes.
Je vous invite à revoir nos délibérations d'hier soir : peut-être réussirons-nous à vous convaincre de l'utilité de permettre le relèvement de la vitesse maximale autorisée à 90 kilomètres-heure sur les routes nationales, comme il sera désormais possible de le faire sur les routes départementales et communales, s'il y a accord des élus et après avis de la commission départementale de la sécurité routière.
Vous voyez bien qu'il y a deux poids deux mesures, dans cette affaire. Les trottinettes sont essentielles pour les mobilités urbaines, notamment dans les métropoles – il suffit de sortir de l'Assemblée nationale pour voir le nombre de trottinettes en free floating à disposition sur le trottoir – mais ce sont des outils qui mettent en danger leurs conducteurs. Se déplacer à 20 kilomètres à l'heure, dans des lieux où il y a beaucoup de monde, beaucoup de piétons, de la circulation et quelques files d'attente, c'est un danger, d'autant que les trottinettes ne sont pas hyper sécurisées. Et pourtant, vous êtes prêts à dire qu'il n'y a pas besoin de casque ? Brigitte Kuster a bien souligné qu'il y avait en gros quarante accidents par jour, et quelquefois mortels, mais il n'y a pas besoin de casque ? Pourtant, pour les ruraux, il y avait besoin de réduire de 10 kilomètres à l'heure la vitesse maximale sur les routes nationales toutes droites…