C'est pourquoi j'ai récemment organisé une table ronde entre le milieu bancaire et les ONG, afin d'essayer de voir quels types de nouvelles relations pouvaient être établies entre ces deux camps, qui ne s'étaient pas franchement rencontrés jusqu'alors, en tout cas jamais sous l'égide de l'Assemblée nationale. Au-delà des postures de certains – car cela existe, comme la schizophrénie – , des points de vue se sont rapprochés entre des gens qui ne s'en contentent pas, qu'ils oeuvrent dans le milieu bancaire ou dans celui des ONG. Je leur ai clairement dit que cette rencontre ne visait pas à réaliser une bonne action un jour, mais à travailler dans la durée afin de mettre en place de nouvelles relations. Très honnêtement, je crois que c'est à travers ce dialogue que nous parviendrons à faire cesser de ce que j'ai appelé la « schizophrénie infernale » entre les deux catégories, d'un côté ceux qui essaient d'aller plus loin en matière de TTF, de l'autre ceux qui s'efforcent de récupérer de l'aide au développement à travers ce moyen.
Telles sont les raisons pour lesquelles j'émettrai un avis défavorable sur ces amendements de suppression.