Intervention de Olivier Faure

Séance en hémicycle du vendredi 20 octobre 2017 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 - projet de loi de finances pour 2018 — Article 15 (appelé par priorité)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Ça ne va pas être possible parce que c'est compliqué techniquement, parce que les spéculateurs vont trop vite. Je suis tellement lassé par ce discours, que l'on nous tient depuis si longtemps. Je suis tellement fatigué par ceux qui n'ont jamais de bras, de ceux qui ne font jamais rien.

Mais actons le fait qu'il soit impossible de mettre en place la taxe « intraday » – tout à l'heure, quand nous proposerons d'augmenter le taux de la TTF, vous nous direz encore que l'on ne peut rien faire. Comme vous voulez agir, malgré tout, pour l'aide au développement et que vous ne pouvez pas vous mettre en contradiction avec ce qu'a affirmé avec force le Président de la République, vous allez devoir trouver de l'argent ailleurs. Ce ne sera pas l'ISF, ce ne sera pas la flat tax, ce ne sera pas la TTF. Quoi alors ? La TVA ? L'impôt sur le revenu ? Ce seront donc les Français qui travaillent qui devront payer l'aide au développement, parce que vous n'aurez pas voulu la faire financer par ceux qui ont de l'argent et qui spéculent. Voilà la réalité à laquelle nous sommes confrontés ; j'ai bien du mal à vous suivre.

Je ne sais pas si je vais oser… Et si ! Certains parmi vous possèdent une culture biblique et me comprendront ; ceux qui sont socialistes, ou qui l'ont été, me comprendront aussi. Dans la nuit d'hier : flat tax. Cet après-midi : ISF. Ce soir : TTF. Se renier trois fois, cela porte un nom.

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