Je suis très à l'aise pour en parler, au nom de mes collègues comme de Triballat Noyal. Aujourd'hui, les MDD sont subies et mal vécues, car nous en connaissons les conséquences à terme pour nos filières et pour ce que nous avons construit depuis vingt ou trente ans.
Un agriculteur n'a pas l'obligation de produire du bio. C'est une démarche volontaire, un choix de chef d'entreprise conscient des risques qu'il encourt, pour ne pas dire un choix de vie. L'on ne produit pas du bio par hasard, mais pour des raisons bien déterminées. C'est pourquoi nous n'apprécions pas d'être poussés vers des modèles destructeurs de la valeur et des filières.