Vous faites donc remonter les informations. Soit ; cela revient en quelque sorte à répondre à quelqu'un que l'on enverra un courrier qui réglera tout. Envoyer un courrier ou faire remonter l'information est une chose ; la réalité des montants perçus par le producteur en est une autre. Vous nous dites que vous faites remonter l'information sur le prix à 99 centimes. Le législateur – ou du moins une grande partie d'entre nous – a instauré le SRP. Avez-vous réussi à le faire appliquer, oui ou non ? Qui sont ceux qui l'ont refusé ? Nous devons connaître leurs noms. Est-ce Leclerc ? Intermarché ? Carrefour ? Système U ? Casino ? Nous sommes dans une commission d'enquête : tout témoignage mensonger peut être puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 euros. Je vous repose donc la question : nous devons savoir quelles pressions exerce la grande distribution pour que le SRP ne s'applique pas. Avez-vous baissé vos prix de 10 % ? Vous a-t-on demandé de réduire de 10 % le prix de la pomme moyennant une hausse de 20 % de celui de la fraise pour que chacun soit content ? Ne tournons pas autour du pot : je ne suis pas ici pour envoyer un courrier.