Monsieur le directeur général, ma question porte sur le chlorprophame ou CIPC utilisé pour ses priorités herbicides et antigerminatives. Vous pensez bien que cela inquiète l'industrie de la pomme de terre. Nous sommes les deuxièmes producteurs de pommes en terre en Europe. Sur les herbicides, il y a une possibilité de dérogation à l'article 53 au niveau des distorsions communautaires, puisque c'est également utilisé en herbicide pour les salades et les oignons.
Au-delà de cela, cette approbation risque d'expirer en juillet 2019. Quelle est la position de l'Anses sur le sujet, notamment sur les limites maximales de résidus ? Quelle est la stratégie d'évolution de l'Anses dans l'espace européen et ses relations avec le FSA, notamment en vue de renforcer les moyens financiers ? La Cour des comptes européenne a pointé des conflits d'intérêts au sein même de cette FSA en 2012.