Il s'agit effectivement, monsieur le ministre, d'un choix qui relève de la stratégie fiscale et non des finances publiques. Pour notre part, nous assumerions de ne pas supprimer la taxe d'habitation pour un certain nombre de Français. Je répète qu'en réalité, 40 % des gens ne seront pas touchés par votre mesure : 20 % qui ne payaient pas la taxe d'habitation et 20 % qui continueront à la payer.
Par ailleurs, peut-être y a-t-il une hyperconcentration de l'impôt sur le revenu, et c'est probablement une erreur fondamentale, mais une réduction de 10 % pour tous ceux qui le paient, cela me paraît très juste, vu ce qu'il s'est passé au cours des cinq dernières années. Je signale également que, à la question du taux de l'impôt sur le revenu, doit être ajouté celle de la CSG, que vous augmentez de 1,7 point. Cela donne donc des niveaux d'imposition très élevés.