Je suis très sensible aux amendements proposés par M. Barbier et par MM. Orphelin et Nadot. Personne n'est indifférent aux sites industriels – nous connaissons aussi bien, les uns et les autres, les questions agricoles et les questions industrielles, et n'avons pas de leçons à nous donner les uns aux autres en la matière. La question est de proposer, pour l'ensemble de l'économie, une trajectoire réaliste pour répondre à ces enjeux majeurs, de sorte que la mutation soit aussi douce que possible. Les évaluations scientifiques et techniques proposées ici et les évaluations d'accompagnement social et technologique souhaitées par ailleurs s'inscrivent dans cette logique, qui consiste à éviter des ruptures.
Ce que je crains profondément, madame le ministre, c'est qu'en 2030 ou en 2040 – nous ne serons plus sur ces bancs et vous ne serez peut-être plus ministre – …