Monsieur le ministre, je ne peux pas vous laisser dire que vous supprimez l'ISF : c'est faux, puisqu'il en reste une part, qui va toucher l'immobilier, dont les résidences principales, et que vont devoir payer celles et ceux qui, par exemple, ont acquis une résidence par héritage. Vous avez fait une partie du chemin, ce qui est tout à fait louable, mais il en manque un bout.
S'agissant de l'amendement no 3 , il s'agit de revenir sur la diminution de l'avantage maximal en impôt résultant de l'application du quotient familial. L'abaissement du plafond de l'avantage procuré par le quotient familial a en effet concerné près de 800 000 foyers appartenant essentiellement à la classe moyenne – à laquelle vous êtes si attaché, monsieur le ministre. L'amendement que je défends au nom de mon collègue Marc Le Fur et d'un grand nombre de députés Les Républicains vise à remédier à cette situation.