Plus de 70 000 immatriculations par mois sont le fait des entreprises – la part du diesel y reste prépondérante, avec 72 % d'entre elles. L'enjeu de verdissement des flottes est donc majeur pour notre pays.
Les entreprises auront un impact important sur l'environnement de par leurs choix et leurs achats de véhicules propres. Avant les débats en commission, la proportion de véhicules propres lors du renouvellement annuel était fixée à 10 % jusqu'en 2025. Compte tenu de l'urgence climatique, la commission a revu les taux à la hausse : un amendement déposé en commun avec M. le rapporteur tend à étaler leur progression entre 2022 et 2030 de 10 à 50 %.
Cet article témoigne, à nos yeux, d'une réelle ambition, partagée sur l'ensemble des bancs, me semble-t-il.