En Île-de-France comme dans d'autres régions, se déplacer de banlieue à banlieue, voire de la banlieue vers le centre-ville, relève du parcours du combattant. Les transports en commun existent mais leur fréquence laisse à désirer, ils sont souvent sous-dimensionnés et l'information en temps réel fait défaut. Ce déficit en matière d'infrastructures et d'accès à la mobilité est une double peine : non seulement les populations concernées sont marginalisées socialement et économiquement, mais leur mobilité est entravée par l'absence ou l'insuffisance d'infrastructures, qui est un nouveau frein au développement de ces zones.
Il est urgent de mettre fin au processus de ghettoïsation dont les habitants de ces quartiers sont victimes. En précisant que la priorité doit être donnée aux quartiers prioritaires de la politique de la ville – QPV – , cet amendement de M. Pupponi vise à résorber le processus de mise à l'écart dont souffrent ces quartiers.