L'importance de la politique des transports et des infrastructures pour la viabilité des différentes régions est un aspect essentiel du texte, qu'il s'agisse des zones de montagne ou des zones rurales, notamment.
Il en est de même des territoires insulaires – nous n'avons pas pu examiner, malheureusement, l'amendement de Gabriel Serville – et du concept de continuité territoriale. Il est essentiel pour les territoires insulaires et les territoires ultramarins de bénéficier d'une politique efficace des transports. La Corse a souffert profondément, sur le plan du développement, ou plutôt du non-développement de l'île, du système du monopole de pavillon, qui a rendu inefficaces les transports maritimes. Nous étions une véritable colonie du port de Marseille. Nous en sortons très difficilement, grâce aux efforts de l'actuelle majorité territoriale.
Il est essentiel, je le répète, que les territoires insulaires et les territoires ultramarins disposent de transports, en particulier maritimes, efficaces, et qu'ils en aient eux-mêmes la maîtrise. Le concept de continuité territoriale a toute sa place dans le présent projet de loi.