La question des trains de nuit s'inscrit dans la question plus générale de la politique du Gouvernement en matière de transports. Ce sujet a toujours été débattu : historiquement, les gouvernements se sont toujours fait tirer par la manche par les différents groupes de pression. Je ne rappellerai pas les bagarres entre les charretiers et le chemin de fer naissant, entre le chemin de fer et la route plus tard, puis entre le chemin de fer et l'avion – sans même parler des péniches.
Aujourd'hui, il y a un nouvel élément : ce ne sont plus seulement les groupes de pression, l'intérêt des sociétés ou de telle ou telle région, mais l'intérêt que représente le développement durable. Il est évident que le transport est un secteur très consommateur d'énergie. Le Gouvernement doit donc donner un coup de pouce au développement du ferroviaire, moyen le plus économe en énergie par kilomètre, par passager ou par tonne. Personnellement, je suis très favorable à une telle politique.