Cet amendement de ma collègue Valérie Beauvais va dans le même sens que l'amendement précédent. Le mécanisme du crédit d'impôt conduit chaque année, en France, 3,5 millions de ménages à recourir aux services à la personne et à réaliser une avance de trésorerie significative sur une période qui peut aller jusqu'à dix-huit mois. Permettre à un établissement financier de mobiliser ce crédit d'impôt immédiatement éviterait aux familles d'avoir à faire cette avance de trésorerie et permettrait à beaucoup plus d'entre elles de faire appel aux services à domicile. De plus, cela permettrait de lutter contre la fraude.